Vous avez probablement entendu des histoires qui illustrent des impacts considérables de l’approche à la santé sexuelle de nos systèmes d’éducation et de santé, ou peut-être en avez-vous fait vous-même l’expérience. Les cas d’intimidation, de honte, de peur, d’isolement et de jugement de la part d’êtres chers ou de fournisseurs et fournisseuses de services sont beaucoup trop répandus. Ces expériences marquent des vies.
L’accès à l’avortement, l’éducation à la sexualité et la réforme des politiques sont les principales priorités d’Action Canada. Car nous voyons comment les politiques, les lois et les soins de santé violent les droits d’individus et affectent leur bien-être, jour après jour. Ce ne sont pas les gens qui causent le problème, mais bien la discrimination, le manque de services et les mythes persistants.
Lorsqu’Action Canada a vu le jour sous le nom de Planning des naissances, il y a 50 ans, les histoires comme celle d’Ea étaient très répandues, mais on en parlait rarement. Le manque de services sécuritaires menaçait des vies.
Ea a mis en danger sa santé et a risqué des poursuites criminelles afin d’éviter de donner naissance à un enfant en période d’incertitude. Séparée de son époux peu fiable, elle a rencontré l’amour et est devenue enceinte. À l’époque, il n’existait pas de fournisseur ou fournisseuse d’avortement « digne de confiance », pas de classements ou d’associations professionnelles pour assurer le respect des normes; on ne pouvait que se fier aux recommandations de connaissances ou à des réseaux informels pour trouver un fournisseur ou une fournisseuse de services.