Que signifie le nouveau coronavirus (COVID-19) pour la santé et les droits sexuels et génésique (SDSG) au Canada?
Jusqu’ici, bien que de nombreuses choses demeurent inconnues, certains des impacts de la COVID-19 sur SDSG incluent : des préoccupations touchant l’accès aux services de garde (dans le cas où les écoles et milieux de travail demeureraient fermés longtemps); des délais d’attente plus longs pour l’accès à des soins en SDSG pendant que les systèmes de soins de santé répondent à des demandes accrues et nouvelles; des difficultés à se procurer des médicaments en SDSG, y compris des contraceptifs, des thérapies hormonales ainsi que des traitements contre le VIH; et les risques de santé accrus qui guettent les personnes enceintes et immunocompromises. Cette semaine, le Guttmacher Institute a publié une déclaration sur certains des impacts sur les droits sexuels et génésiques, qui peut nous aider en tant que défenseur(-euse)s de la SDSG ici au Canada et dans le monde.
À présent que nous sommes aux prises avec la crise majeure de santé que constitue la COVID-19, les gouvernements provinciaux, territoriaux et fédéral doivent s’efforcer de respecter leurs obligations de droits humains en s’assurant que les personnes peuvent encore avoir accès aux soins essentiels de santé sexuelle et génésique dont elles ont besoin.
Nous demandons au gouvernement fédéral de :
1. Soutenir publiquement les services de santé sexuelle et génésique en tant que soins essentiels
2. Prolonger à 12 semaines (84 jours) la période limite pour l’avortement médical
Nous demandons aux gouvernements provinciaux et territoriaux de :
1. Fournir une couverture à 100 % de tous les moyens contraceptifs
2. Autoriser les pharmacien-nes à prescrire la contraception
3. Assurer l’accès en temps opportun à des soins d’avortement
4. Établir un code de facturation de télémédecine pour l’avortement médical