Action Canada a pour mandat de promouvoir la santé et les droits sexuels et génésiques (SDSG) au Canada et dans le monde. En plus de surveiller et de soutenir les politiques d’aide au développement et la politique étrangère du Canada, nous mettons à profit les mécanismes internationaux de responsabilisation à l’égard des droits de la personne afin d’améliorer la SDSG au pays.
Notre implication dans le système international des droits de la personne implique de recueillir et de soumettre à l’ONU des données qui révèlent les domaines où le Canada échoue à remplir ses obligations de droits de la personne. Les organes onusiens des droits de la personne examinent ces preuves et formulent des recommandations pour répondre à nos préoccupations et à celles d’autres organismes. Les pays disposent généralement d’un délai de quatre à six ans pour mettre en œuvre ces recommandations. Lors de leur examen suivant, ils sont tenus de rendre compte de leurs progrès et d’identifier les domaines où ils ont échoué à mettre en œuvre les recommandations.
Au fil des années, nous avons réussi à obtenir des recommandations fermes de la part d’organes de l’ONU comme le Comité des droits économiques, sociaux et culturels, le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, le Comité contre la torture, le Rapporteur spécial sur le droit qu’a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible, et l’Examen périodique universel. Ces recommandations traitent d’enjeux comme l’accès aux contraceptifs et aux soins d’avortement, l’éducation complète à la sexualité et l’abolition de la stérilisation forcée.
Par ces recommandations, nous avons généré une volonté politique et incité des dirigeant-es à l’action. Il s’agit d’une des manières par lesquelles nous relions le travail accompli ici et les développements sur la scène mondiale.