Il y a un an aujourd’hui, le 29 janvier 2017, un jeune blanc chrétien est entré dans une mosquée de la Ville de Québec et a assassiné Azzedine Soufiane, Mamadou Tanou Barry, Khaled Belkacemi, Aboubaker Thabti, Ibrahima Barry et Abdelkrim Hassane. Cinq autres personnes ont été gravement blessées : Aymen Derbali, Said El-Amari, Mohamed Khabar, Nizar Ghlai et Said Akjour.
C’était la plus grave fusillade motivée par la haine au Canada en 25 ans, et la première fois que des musulmans étaient tués dans une mosquée en Amérique du Nord. Ce fut un moment marquant de l’histoire canadienne. Or, même après un tel acte de violence, les personnes et communautés musulmanes de la Ville de Québec ont continué de rencontrer des manifestations publiques croissantes de racisme et d’islamophobie.
La tragédie du 29 janvier s’inscrit dans le contexte de plusieurs décennies de guerre contre des pays à majorité musulmane, qui ont normalisé les meurtres de millions de musulmans. Cette déshumanisation a conduit à une augmentation de 253 % du taux d’attaques à l’endroit de personnes et communautés musulmanes au Canada entre 2012 et 2015.
Tous les individus ont le droit de vivre sans violence, sans discrimination et sans coercition. Il est crucial de comprendre que la violence raciste et la peur de cette violence ont des impacts sur les résultats de santé, l’autonomie et le bien-être des individus, des familles et des communautés. Nous ne pouvons assurer la santé, y compris la santé sexuelle et génésique, sans travailler simultanément à mettre fin au racisme et la l’islamophobie.
Action Canada pour la santé et les droits sexuels est solidaire de la communauté musulmane, aujourd’hui et tous les jours.
Aujourd’hui, Action Canada se souvient du #29janvier