Le Dr Eric Hoskins, président du Conseil consultatif sur la mise en œuvre d’un régime national d’assurance-médicaments, a rendu public aujourd’hui un rapport provisoire de huit pages sur la mise en œuvre d’un tel régime d’assurance. Dr Hoskins a raison en affirmant, comme il l’a fait ce matin, que beaucoup trop de gens tombent entre les mailles de notre système de santé s’ils ne sont pas capables de payer leurs médicaments.
Action Canada pour la santé et les droits sexuels sait qu’un nombre alarmant de personnes n’ont pas les moyens de se payer des médicaments contre le VIH/sida, des contraceptifs, un avortement médical ou des médicaments d’affirmation du genre, entre autres besoins urgents liés à leur santé sexuelle et génésique. Or toute personne, au Canada, a le droit d’égalité dans l’accès à la santé. Nous avons aujourd’hui espoir que notre gouvernement répondra aux besoins des personnes, plutôt que de protéger les intérêts financiers des sociétés pharmaceutiques et des compagnies d’assurances.
Bien que la création d’une agence nationale du médicament ainsi que d’un formulaire national représente un pas vers l’établissement d’une stratégie universelle d’assurance-médicaments, l’annonce d’aujourd’hui échoue à répondre à nos questions principales. Un formulaire national inclura-t-il l’éventail complet de tous les médicaments requis pour appuyer les choix en matière de santé sexuelle et génésique? S’agira-t-il d’un système universel et à payeur unique, ou d’un système disparate à multiples composantes? Une stratégie nationale d’assurance-médicaments doit couvrir tous les médicaments et être universelle afin que tous les individus, y compris les jeunes et les personnes vulnérables, puissent exercer pleinement leur droit à la santé.