La semaine dernière, le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies a examiné le bilan du Canada dans son engagement à mettre en œuvre et à respecter la Convention relative aux droits de l’enfant – un traité international visant à protéger les droits de tous les enfants.
Il est stimulant et inspirant de participer à l’examen du Canada dans le cadre de ce processus, car il s’agit d’un autre moyen de responsabiliser les gouvernements et de défendre les droits sexuels et génésiques des adolescent-es.
Même s’il n’a pas traité de l’éducation sexuelle complète, le Comité a abordé l’augmentation des taux d’infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) et a demandé au Canada ce qu’il fait pour remédier à la situation.
L’éducation sexuelle complète joue un rôle essentiel dans la prévention des ITSS, en aidant les gens à accéder aux services de dépistage et de traitement. Le gouvernement fédéral a la responsabilité d’uniformiser l’éducation sexuelle dans l’ensemble des provinces et des territoires.
Le Comité s’est également inquiété de la capacité du Canada à mettre en œuvre la Convention à l’échelle du pays, compte tenu du système de gouvernance fédéral. De fait, le gouvernement fédéral s’est maintes fois dérobé à sa responsabilité d’uniformiser l’accès à une éducation sexuelle complète en invoquant la répartition des pouvoirs entre le fédéral et les provinces.
Action Canada a documenté des divergences dans la qualité et la prestation de programmes d’éducation sexuelle complète à l’échelle du pays. Tou-te-s les adolescent-es ont droit à une éducation sexuelle complète, de qualité et fondée sur des données probantes, et le gouvernement fédéral a la responsabilité de réaliser ce droit. À la lumière de son examen, le Comité émettra vers la fin de l’été des observations finales et des recommandations sur ce que le Canada peut faire pour améliorer sa mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant. Surveillez notre réponse à ces recommandations!